Huile Essentielle de Benjoin
Styrax Benjoin, Styrax Tonkinensis
Partie utilisée : résine du tronc
Origine : Inde orientale
On recueille la résine qui découle d’incisions faites sur le tronc du benjoin qui appartient à la famille des Styracées. Il se présente sous forme de morceaux solides mais fragiles d’un brun foncé ou blanc. Il faut traiter encore ce produit pour réduire la résine sous une forme liquide. Le benjoin vient d’arbres d’origine des Indes Orientales, on le trouve également dans la presqu’île d’Indochine, en Thaïlande, aux royaumes de Siam et de Sumatra.. Il est connu communément sous le nom de » baume de benjoin » (baume du moine).
Huile sédative qui se mélange bien avec : le petit grain, la rose, le santal.
Partie utilisée : baume d’odeur vanillée.
Propriétés
Principales Indications
– Circulatoire : stimulant.
– Excrétoire : cystite, sécrétions, écoulement, suintement.
– Articulations : arthrite rhumatismale, goutte, douleurs rhumatismales.
– Nerveux : épuisement émotionnel, tension, stress, migraines.
– Respiratoire : asthme, bronchite, toux, grippe.
– Peau : gerçures et craquelures, peau sèche, dermatose, irritable, plaies, vieillissement, acné, couperose, psoriasis.
Utilisation
VOIE INTERNE :
Pas d’utilisation par voie interne.
VOIE EXTERNE :
H.E. en inhalation, vaporisation, bain, massage. Employer la teinture de benjoin comme un vernis pour protéger la peau des allergies au pansements chirurgicaux, dans les escarres, les entorses.
Précautions d’emploi
Déconseillé aux enfants de moins de 6 ans et chez la femme enceinte.
Autre…
Au niveau énergétique
Son action purificatrice est très appréciée.
Il existe deux types bien spécifiques de benjoin : le benjoin dit » de Sumatra » parfois associé par certains auteurs à Mercure, et le benjoin de Siam, également appelé » benjoin vanillé » en raison de son odeur. Le benjoin de Sumatra agit plus spécialement sur l’intellect en le rendant davantage subtil et en facilitant le développement de pensées plus spirituelles, tandis que le benjoin de Siam est particulièrement utilisé pour le plan émotionnel.
Le benjoin stimule le corps vital, draine et purifie les corps subtils.
Sur un plan psychologique : dégage des forces purifiantes dont le principal effet est d’éliminer toutes les pensées et les émotions impures et grossières. On l’emploie pour chasser toutes énergies négatives et combattre les idées noires, les tendances dépressives ou suicidaires. Développe de manière efficace la jovialité et l’enthousiasme. C’est l’encens le plus efficace pour chasser les élémentaux inférieurs.
Mise à jour le 09/10/2003 sur mon ancien site Aromalves
Interventions dans le forum de l’article
Visiteur : je voudrais apporter une petite note supplémentaire aux bienfaits du Benjoin, il s’avère très efficace dans le cas particulier des laryngectomisés, il permet d’éviter les allergies aux adhésifs, et surtout il accroit de façon spectaculaire l’adhérence du nez artificiel que l’on utilise sur le stoma. Merci pour vos articles
Laurent : Les larmes de Styrax tonkinensis n’ont jamais été produite en Thailande ( ancien Siam) même au début de la colonisation. Le benjoin Siam (produit exclusivement au Nord Laos et exporté par le port de Bangkok d’ou le nom de B.Siam en différence de celui produit en Indonésie). Le gouvernnement colonial indochinois incita les commerçants à exporter par le port de Saigon ce produit très utilisé à l’époque dans la parfumerie française, qui pris à son tour le nom de Benjoin Saigon.
L’arbre demande une certaine altitude (600/800m mini) et humidité pour se mettre à couler : j’ai observé plusieurs peuplement au nord Viet Nam ( ancien Tonkin) qui ne donnait pas de larmes car le terroir ne convenait pas et l’altittude peu élevé. La région principalement productrice est celle de Samnua au nord est du pays, proche de la frontière viêt et non loin de la célèbre cuvette de Dien Bien Phu.
Le benjoin Siam est plus valorisé en parfumerie que le B.Sumatra pour sa plus haute teneur en vanilline
FJC : Tout cela est partiellement exact. Le benjoin du laos ou dit de siam est obtenu par incisions multiples de l’aliboufier à benjoin (Stryrax tonkinensis). C’est donc une action anthropique, et ceux-la même qui l’exploitent, – les Lao theung ou Lao des versants – conservent en même temps cette essence forestière. Nous l’exploitons dans deux bassins de production du Laos septentrional. Ce benjoin se présente en larmes, brisures et amas. L’altitude et l’humidité ont peu à faire avec l’écoulement de la résine. L’exposition des peuplements, la sélection des styrax et la période opportune du gemmage (incision) sont au nombre des déterminants. Le benjoin du Laos dit de Siam trouve de nombreuses utilisations dans les industries aromatique et pharmaceutique. C’est un additif d’arôme alimentaire comme une matière première de coeur dans les parfums, mais il a aussi sa place dans les cosmétiques. En effet, les parfumeurs lui trouvent une odeur plus subtile que celui du benjoin de Sumatra, odeur jugée plus grossière. Ces deux résines balsamiques sont de composition sensiblement différente, si bien qu’elles ne sont pratiquement pas substituables l’une par l’autre.
Laisser un commentaire